Ruminococcus gnavus, une bactérie qui ne nous veut pas que du bien
Plus encore que l’asthme, auquel elle est fortement associée, la rhinite allergique est la manifestation la plus courante et la plus constante de l’allergie respiratoire. Éternuements répétés, nez qui coule et/ou bouché durablement, yeux irrités : voici les principaux symptômes de cette pathologie, qui touche 25 % de la population générale en France et un demi-milliard de personnes dans le monde20. Comme toute allergie, sa composante héréditaire est importante et les symptômes qu’elle provoque sont induits par une réaction excessive du système immunitaire confronté à des allergènes (acariens, pollens, poils de chats). Les dysbioses au niveau des microbiotes intestinal et ORL ont par ailleurs déjà été associées à ces troubles respiratoires. Reste à mieux comprendre à quel moment elles surviennent et quelles bactéries les génèrent. Une étape nécessaire pour concevoir des traitements alternatifs et/ou complémentaires aux prises en charge classiques actuelles (éviction de l’allergène, médicaments et désensibilisation), comme pourrait l’être le rééquilibrage des microbiotes…

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