Le syndrome métabolique

Le syndrome métabolique regroupe un ensemble de troubles métaboliques associés à l'obésité, tels l’hypertriglycéridémie ou l'hypertension artérielle, qui multiplient le risque de diabète et de complications cardiovasculaires.

Publié le 13 octobre 2020
Mis à jour le 03 novembre 2021

A propos de cet article

Publié le 13 octobre 2020
Mis à jour le 03 novembre 2021

Le syndrome métabolique n’est pas une maladie à proprement parler ; sa définition répond à l’existence, chez une même personne, d'une obésité abdominale (tour de taille > 94 cm pour les hommes, 80 cm pour les femmes), associée à au moins deux des problèmes suivants : taux d’insuline anormalement élevé, hypertriglycéridémie, hypertension artérielle, hyperglycémie, taux de HDL-cholestérol ("bon cholestérol") trop faible.

La France épargnée

Avec 14 à 21 % de personnes touchées, contre un quart des Américains et jusqu'à 46 % des Grecs, la France reste quelque peu épargnée par l'"épidémie" de syndrome métabolique. Mais cette situation ne devrait pas durer...

Une mauvaise hygiène de vie, principal facteur de risque

Outre des prédispositions génétiques probables, c’est une mauvaise hygiène de vie qui est à l’origine du syndrome métabolique. La "malbouffe", associée à une activité physique insuffisante, provoque des dysfonctions métaboliques qui déclenchent une inflammation chronique, elle-même responsable de désordres métaboliques. S'instaure un cercle vicieux auquel participerait le déséquilibre du microbiote intestinal ou dysbiose.

Pas de signes visibles

A l'exception de l'obésité, le syndrome métabolique n'a pas de signes visibles puisque dès lors que des symptômes apparaissent, cela signifie que le syndrome s’est mué en maladie : diabète de type 2, athérosclérose, maladie cardiovasculaire…

Manger mieux, bouger plus

Pour l’heure, il n’existe aucun traitement du syndrome métabolique. Les seules consignes médicales qui s'appliquent aussi bien en prévention qu'à titre curatif sont une alimentation équilibrée, privilégiant les aliments à faible indice glycémique, et la pratique régulière et soutenue d'une activité physique. Si la piste des probiotiques et prébiotiques comme régulateurs de la prise alimentaire et du poids se confirme, elle pourrait également s'inscrire dans la prise en charge du syndrome métabolique.