Un carrefour international de connaissances sur les microbiotes !

Souvent considéré comme le dernier organe découvert dans le corps humain, le microbiote est un sujet de recherche scientifique en plein essor. Les scientifiques sont aujourd’hui convaincus que les millions de milliards de micro-organismes (bactéries, virus, champignons) qui le composent ont un impact sur les maladies digestives mais aussi la santé de la femme, la santé infantile... Afin de diffuser les connaissances sur le microbiote et de sensibiliser le public sur les enjeux de santé qu’il pose, le Biocodex Microbiota Institute lance un carrefour de connaissance dédié aux microbiotes. Ce carrefour de connaissance offre aux visiteurs des informations fiables, adaptées et actualisées pour prendre soin de leur microbiote. 

Avez-vous déjà entendu parler du mot « dysbiose » ? Ou des effets bénéfiques des probiotiques sur votre santé ? Saviez-vous que le microbiote intestinal est un bon indicateur de longévité ? Que le microbiote vaginal est composé de centaines de bactéries qui contribuent à maintenir l’environnement vaginal en bonne santé ? Simples curieux ou déjà experts du microbiote, vous y trouverez toutes les réponses à vos questions. 

 

Un carrefour de connaissance conçu autour de trois grands thèmes et des parcours personnalisés : 

Microbiote intestinal

« Le pouvoir de votre intestin », conçu spécialement pour souligner l’importance du microbiote intestinal en abordant des sujets comme « l’axe intestin-cerveau », les maladies digestives et les solutions associées. 

Santé des femmes à tous les âges de la vie

« Mon microbiote au féminin », qui aborde tous les sujets en lien avec la santé des femmes à tous les âges de la vie comme la puberté, la grossesse, les troubles associés et comment prendre soin de son microbiote. 

Autres microbiotes

« Les merveilles de notre microbiote », qui regroupe des informations sur les autres microbiotes (cutané, ORL et pulmonaire) et le rôle qu’ils jouent dans l’organisme. 

Actualités, interviews de médecins, dossiers thématiques, infographies mais aussi stories sur la version mobile... Biocodec Microbiota Institute vous propose, dans des formats variés et adaptés, des informations accessibles à tous pour élargir vos connaissances sur le microbiote. 

« Avec ce nouveau carrefour de connaissance dédié au microbiote, notre objectif est de sensibiliser les médecins et le grand public sur le rôle capital que joue cet organe en leur proposant des contenus fiables, utiles et actualisés, observe Murielle Escalmel, directrice de la Communication scientifique corporate. Nous souhaitons faire du Biocodex Microbiota Institute une source d’informations incontournable pour tous ceux qui souhaitent mieux connaître notre microbiote tout en tenant notre engagement : l’information scientifique au service de votre santé. » 

À propos du Biocodex Microbiota Institute  

Le Biocodex Microbiota Institute est un carrefour international de connaissance qui oeuvre à promouvoir la santé grâce à la diffusion de connaissances sur le microbiote humain. À cet effet, l’Institut s’adresse à la fois aux professionnels de santé et au grand public pour les sensibiliser sur le rôle capital que joue cet organe du corps humain encore largement méconnu. 

Contact

Olivier VALCKE

Responsable Relations Publiques & Editorial Manager
Tél : +33 1 41 24 30 00
o.valcke@biocodex.com

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Un carrefour international de connaissance dédié aux microbiotes !

Vous souhaitez en savoir plus sur le microbiote ? Approfondir vos connaissances ? Vous cherchez des contenus fiables et actualisés pour expliquer à vos patients le rôle du microbiote sur leur santé au quotidien ? Être à la page des dernières actualités scientifiques, manifestations liées au microbiote ? Biocodex Microbiota Institute lance un carrefour de connaissances entièrement dédié au microbiote. 

 Disponible en 7 langues (Anglais, Français, Espagnol, Russe, Polonais, Turc et Portugais), ce site international vous donne librement accès, dans une section dédiée, aux dernières actualités et données scientifiques liées au microbiote ainsi qu’à l’ensemble des productions de l’Institut : le magazine expert « Microbiota », des dossiers thématiques, des sessions de formation certifiante et des interviews d’experts

Des services autour du microbiote pour les professionnels de santé 

Pour améliorer vos conseils à destination des patients, vous trouverez également des infographies pratiques et éducatives telles que : « Que sont les probiotiques ? » ou « Ce que vous devez savoir sur les 6 microbiotes du corps humain ? », à télécharger pour les partager avec vos patients. Vous souhaitez communiquer d’autres informations sur l’importance du microbiote avec vos patients ? Invitez-les à découvrir la section grand public du site de l’Institut. Celle-ci comprend des parcours de connaissances individualisés, où ils auront accès à des contenus adaptés, vulgarisés et actualisés. 

Gardez une longueur d’avance sur l’actualité du microbiote 

Congrès, symposium, webinar, conférence… Retrouvez les prochains événements consacrés au microbiote dans la rubrique « A l’affiche ». Et après votre visite sur le site, n’oubliez pas de vous inscrire en ligne pour recevoir le « Microbiota Digest », une newsletter mensuelle avec les dernières nouvelles sur le microbiote. 

Vous souhaitez partager une publication ? Suivre en direct une conférence (WGO, ESPGHAN…) ? Echanger avec un confrère ? Rendez-vous sur le nouveau compte Twitter (@Microbiota_Inst) de l’Institut du Microbiote pour rejoindre la communauté des professionnels de santé experts du microbiote. 

"Nous sommes impatients de faire connaître le rôle central de cet organe important grâce à un contenu fiable, actualisé et utile pour les médecins et le grand public, a déclaré Murielle Escalmel, Directrice de la Communication Scientifique Corporate. Grâce à ce carrefour de connaissance dédié au microbiote, nous souhaitons faire du Biocodex Microbiota Institute une source d'information majeure pour ceux qui souhaitent mieux connaître notre microbiote. Nous tenons également notre promesse : fournir une information scientifique au service de votre santé."

À propos de l’Institut du Microbiote 

L’Institut du Microbiote est un carrefour international de connaissances qui oeuvre à promouvoir la santé en diffusant des connaissances actualisées sur les microbiotes humains. L’Institut du Microbiote s’adresse aux professionnels de la santé et au grand public pour les sensibiliser au rôle central de ces microbiotes sur le corps humain. 

Contact

Olivier VALCKE

Responsable Relations Publiques & Editorial Manager
Tél : +33 1 41 24 30 00
o.valcke@biocodex.com

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Dysbiose du microbiote intestinal et autisme : le rôle de l’alimentation dévoilé

C’est une théorie qui a fait son chemin, relayée par un certain nombre d’études : un déséquilibre du microbiote intestinal jouerait un rôle important, voire causal, dans les troubles du spectre autistique. Cibler le microbiote permettrait donc de traiter l’autisme ? Cette dysbiose ne serait pas une cause mais une conséquence des comportements alimentaires liés à l’autisme, nuancent les auteurs d’une vaste étude métagénomique publiée dans Cell

L’hypothèse d’un lien entre microbiote intestinal et troubles du spectre autistique suscite un vif intérêt depuis plusieurs années au sein de la communauté scientifique. Il est vrai que les preuves des relations entre le microbiote intestinal et certaines maladies neuropsychiatriques s’accumulent. De plus, des études sur la souris auraient montré qu’une transplantation fécale de patients autistes générait des « comportements autistiques ». Enfin, ces patients autistes souffrent fréquemment de problèmes gastro-intestinaux. Aiguillonnées par ce faisceau d’indices, de nombreuses équipes ont cherché à mettre en évidence un rôle majeur, voire causal, d’une dysbiose intestinale dans l’autisme. Dans ce cas, on pourrait mieux comprendre, diagnostiquer et même traiter les troubles du spectre autistique en ciblant le microbiote.

Dysbiose et autisme : un lien surestimé ?

Mais en considérant l’ensemble de ces études et les méta-analyses déjà réalisées sur le sujet, une équipe de chercheurs australiens a estimé qu’en tirer une telle conclusion était aller trop vite en besogne. Différentes dans leur méthodologie, incluant souvent de très petites populations, soumises à certains biais, prenant rarement en en compte des facteurs confondants comme l’alimentation ou l’âge et non concordantes dans leurs résultats, ces études ne fournissent pas, selon les scientifiques, des données convaincantes. 


Les chercheurs ont donc réalisé une étude métagénomique du microbiote intestinal de 247 enfants australiens (dont 99 avec diagnostic d’autisme et 148 sans). Leurs analyses ont également intégré de nombreuses autres données connues pour impacter le microbiote intestinal : nutritionnelles, cliniques, génétiques, psychométriques, démographiques… Ils ont trouvé que la composition du microbiote intestinal des enfants présentait des différences négligeables en fonction du diagnostic d’autisme ou non. Seule l’abondance de l’espèce Romboutsia timonensis semblait être associée aux troubles du spectre autistique. De plus, ils n’ont pas réussi à reproduire les résultats des études établissant un lien entre certaines espèces du microbiote comme Prevotella et Bifidobacterium et l’autisme.

Un microbiote peu diversifié associé à une alimentation peu diversifiée

Par contre, l’étude révèle des variations de composition du microbiote intestinal chez les enfants autistes en fonction de l’alimentation, de la consistance des selles et de l’âge. Or certains traits autistiques, comme les intérêts réduits, les comportements répétitifs et les préférences sensorielles marquées peuvent influer sur l’alimentation. Selon les chercheurs, l’autisme engendrerait une alimentation moins variée donc de moins bonne qualité. Celle-ci entraînerait une réduction de la diversité du microbiote intestinal qui à son tour, induirait des selles plus molles pouvant refléter des problèmes digestifs. 

Largement relayée dans les médias, cette publication va à l’encontre des théories sur le lien entre microbiote intestinal et autisme. Cependant, les auteurs estiment que des interventions nutritionnelles permettraient aux enfants autistes de rééquilibrer leur microbiote intestinal et ainsi, de soulager leurs troubles gastro-intestinaux tout en améliorant leur santé générale.

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Le microbiote intestinal à l’origine de l’autisme : la fin d’un mythe ?

Un déséquilibre du microbiote intestinal à l’origine de l’autisme ? Voilà une hypothèse scientifique qui a le vent en poupe.  Mais ne confondons pas cause et conséquence, alertent aujourd’hui des scientifiques australiens. Publiés dans la revue Cell, leurs travaux révèlent que ce sont les comportements alimentaires des personnes autistes qui influent sur leur microbiote, et non l’inverse.

Le microbiote intestinal Troubles du spectre autistique

La recherche d’un lien entre microbiote intestinal et autisme est très active depuis plusieurs années. Il est vrai que l’intestin est notre « second cerveau » et que certaines maladies neuropsychiatriques comme la dépression s’associent à des déséquilibres de la flore. De plus, des souris à qui on a transplanté bactéries intestinales provenant de personnes souffrant d’autisme développeraient des « comportements autistiques ». Et puis, ces personnes ont souvent des problèmes digestifs. De là à penser que les troubles du spectre autistique sont dus à des troubles du microbiote intestinal, et qu’on pourrait soigner l’autisme en rééquilibrant le microbiote intestinal, il n’y a qu’un pas.

Dysbiose et autisme : un lien surestimé ?

Un pas qu’il ne faut pas franchir, estiment des chercheurs australiens, même si certaines études semblent montrer des particularités du microbiote intestinal chez les enfants autistes. En considérant l’ensemble des publications sur le sujet, ils ont estimé que le lien causal entre la flore intestinale et l’autisme n’était pas prouvé. Différents dans leur protocole de recherche, souvent basés sur de petits effectifs, prenant rarement en compte des facteurs « confondants » comme l’alimentation qui peut aussi faire varier la composition du microbiote intestinal, non concordants dans leurs résultats d’analyses microbienne… Les travaux ne fournissent pas, selon les scientifiques, des données convaincantes. 

Retroussant leurs manches, les scientifiques ont réalisé une vaste étude du microbiote intestinal de 247 enfants (dont 99 avec diagnostic d’autisme et 148 sans). Ils ont analysé les espèces bactériennes présentes dans les échantillons tout en prenant en compte la consistance des selles et d’autres facteurs connus pour impacter le microbiote intestinal comme l’alimentation, le sexe ou l’âge. Résultat : le diagnostic d’autisme n’est pas associé significativement à la composition du microbiote intestinal.

Une flore intestinale déséquilibrée par une alimentation peu diversifiée

En revanche, l’étude révèle que la composition du microbiote intestinal de ces enfants autistes est très fortement associée à l’alimentation, la consistance des selles et à l’âge. Or la réduction des intérêts et les comportements répétitifs sont des traits autistiques typiques. Nombre d’enfants autistes préfèrent manger constamment les mêmes aliments ou perçoivent comme rebutants certains goûts, odeurs et textures, rappelle une des chercheuses. 

Ces résultats suggèrent donc que l’autisme engendre une alimentation moins variée (donc de moins bonne qualité), qui entraine une réduction de diversité du microbiote intestinal qui, à son tour, induit des selles plus molles. Largement relayée dans les médias, cette publication va à l’encontre des théories sur le lien entre microbiote intestinal et autisme. Les auteurs estiment cependant que des approches nutritionnelles permettraient de rééquilibrer le microbiote des enfants autistes et de soulager leurs troubles gastro-intestinaux, tout en améliorant leur santé générale.

Recommandé par notre communauté

"Merci beaucoup pour ces informations ! Je vous en suis très reconnaissante." - Commentaire traduit de Sybil Blue (Repris de My health, my microbiota)

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Xpeer: La relation entre le microbiote intestinal et les maladies métaboliques

Rejoignez l'experte renommée Prof. Karine Clément, professeure en nutrition, qui vous guidera dans la "relation entre le microbiote intestinal et les maladies métaboliques". Formez-vous gratuitement ici !

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52% Seule 1 personne sur 2 ayant souffert d’une pathologie digestive impliquant le microbiote fait le lien

Synopsis du cours

  • Ces dernières années, de plus en plus de découvertes ont mis en lumière l'interaction complexe entre le microbiote intestinal et son hôte humain. Son influence, bien qu'encore mal comprise, va de la défense contre les agents pathogènes à la digestion d'aliments autrement indigestes, en passant par le maintien de la barrière intestinale, mais aussi par la modulation de la santé et du métabolisme humains. Ce dernier point est particulièrement important car des études plus récentes ont suggéré que le microbiote intestinal pouvait être impliqué dans des maladies métaboliques telles que l'obésité et le diabète.
  • L'obésité est une maladie complexe qui peut avoir des conséquences majeures sur la santé et a été récemment reconnue comme une maladie chronique par la Commission européenne en mars 2021. Dans ce cours, vous explorerez certaines des études fascinantes menées sur des modèles murins et chez l'homme, qui nous ont permis de mieux comprendre le rôle crucial du microbiote intestinal dans la biologie humaine. En outre, ce cours vous donnera un aperçu approfondi de l'importance de la diversité et de la composition du microbiote intestinal, et de sa relation avec différents troubles métaboliques, mais aussi de ses variations entre les cultures, les ethnies et les modes de vie. Dans ce cours, vous comprendrez au niveau moléculaire comment le microbiote intestinal affecte la biologie de l'hôte, par son implication dans la structure et l'intégrité intestinale, la digestion des aliments et la production de nombreux métabolites. Enfin, vous acquerrez les compétences nécessaires pour mieux intégrer le microbiote intestinal dans votre pratique clinique, et vous saurez comment il peut être bénéfique pour vos patients, ainsi que les options thérapeutiques pour obtenir un microbiote intestinal plus sain. Subvention sans restriction par Biocodex Microbiota Institute.

Xpeer

Lien direct vers le cours:

Qui est Pr Karine Clément?

  • La Pr Karine Clément, MD, PhD, est spécialiste en endocrinologie, nutrition et métabolisme, et professeur de nutrition, dans la division du cardiométabolisme, à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière et à l'Université de la Sorbonne à Paris. Le docteur Clément dirige l'équipe de recherche NutriOmics, qui s'attache à comprendre le lien entre les changements environnementaux (comme le mode de vie et la nutrition), le microbiote intestinal, le système immunitaire et les modifications des tissus fonctionnels (comme la fibrose et l'inflammation du tissu adipeux). Elle a été l'ancienne directrice de l'institut du cardiométabolisme et de la nutrition (ICAN) et a effectué des recherches postdoctorales à l'université de Stanford sur les approches "omiques" à grande échelle.
  • Le Professeur Clément est un expert des aspects génétiques et génomiques fonctionnels de l'obésité et a participé à plus de 350 publications à fort impact et a contribué à plusieurs projets et grandes études, comme l'étude MetaCardis, dont elle a été la coordinatrice pendant 6 ans.
  • Le docteur Clément est membre de la World Obesity Federation (WOF), de la Fondation européenne pour l'étude du diabète (EFSD) et de l'Association française d'études et de recherches sur l'obésité (AFERO). Déclaration de conflits d'intérêts : Karine Clément a reçu des subventions/un soutien à la recherche d'Integrative Phenomics, Novo Nordisk, Confo Therapeutics, Ysopia et Nanome Research.

A propos d'Xpeer

Xpeer Medical Education est la première application accréditée de formation médicale sur le marché, avec des vidéos de micro-apprentissage divertissantes de seulement 5 minutes.

Avec un algorithme puissant pour personnaliser l’expérience utilisateur et le contenu, inspirée des plateformes de streaming vidéo les plus populaires, Xpeer offre une toute nouvelle expérience pour la formation continue et le développement des professionnels de santé.

Accréditée par l’Union européenne des Médecins Spécialistes, l’application offre de la formation médicale scientifique de haute qualité. Sur Xpeer, vous trouverez ce programme sur le microbiote et 500 heures d’éducation médicale en 2021 dans votre spécialité, les technologies et vos compétences professionnelles et personnelles.

En savoir plus sur les accréditations 

L’application Xpeer est accréditée par le Conseil Européen d’Accréditation pour la Formation Médicale Continue (EACCME) et fournit des crédits ECMEC officiellement reconnus dans 26 pays.

Les participants du module obtiennent 1 crédit FMF Européen (ECMEC) après chaque heure de formation (60 minutes effectives de e-learning, en excluant les introductions…). Ce crédit est acquis une fois le module complété et l’évaluation correspondante validée par les participants.

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Xpeer: Détection, prévention et traitement de la dysbiose du microbiote intestinal

Apprenez à détecter, prévenir et traiter la dysbiose du microbiote intestinal dans ce cours de FMC gratuit animé par le professeur Francisco Guarner, gastro-entérologue de renom.

Formation Médicale Continue
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Synopsis du cours

Les modifications du microbiote intestinal peuvent être impliquées dans la pathogenèse de plusieurs maladies non transmissibles et dans la transition de ces affections vers une forme chronique. De nombreuses études ont montré une association entre la composition du microbiote fécal et des maladies, notamment des troubles métaboliques, inflammatoires et néoplasiques. Cependant, le rôle causal exact, s'il existe, des modifications du microbiote dans ces maladies n'est pas toujours clair. Ainsi, à ce jour, la science du microbiome n'a eu que peu d'applications dans la pratique clinique, notamment en matière de diagnostic et de pronostic, en raison du manque de preuves à l'appui des stratégies tester et traiter. Cependant, il devient évident que le développement et le maintien d'un microbiote intestinal diversifié constituent un objectif clinique émergent pour la promotion de la santé et la prévention des maladies, et que l'alimentation et les probiotiques sont le moyen naturel et le plus efficace d'améliorer la diversité. Subvention sans restriction de Biocodex Microbiota Institute.

Exclusif!


Réservez une séance de mentorat privée avec le professeur Guarner !

Qui est le professeur Guarner ?

  • Docteur Francisco Guarner Aguilar, Médecin, est gastroentérologue et chercheur à l’Institut Vall d’Hébron.
  • Il est l’auteur de plus de 300 publications dans des revues scientifiques internationales, dont beaucoup sont des contributions importantes dans le domaine du microbiote et de la santé.
  • En 2020, il a été reconnu comme l’un des chercheurs les plus influents de la décennie 2010-2020, recevant la distinction de chercheurs hautement cités (Cross Field) de Web of Science.
  • Il est membre du Comité des lignes directrices de l’Organisation mondiale de gastroentérologie, du Comité directeur du Consortium international du microbiome humain et ancien membre du conseil d’administration de l’Association scientifique internationale pour les probiotiques et les prébiotiques.
  • Déclaration sur les conflits d’intérêts : Francisco Guarner reçoit des subventions de recherche d’Abbvie, Takeda et AB-Biotics, ainsi que des honoraires de l’Institut Danone, Sanofi, Biocodex, Actial, Menarini et Ordesa.

A propos d'Xpeer

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En savoir plus sur les accréditations :

L’application Xpeer est accréditée par le Conseil Européen d’Accréditation pour la Formation Médicale Continue (EACCME) et fournit des crédits ECMEC officiellement reconnus dans 26 pays.

Les participants du module obtiennent 1 crédit FMF Européen (ECMEC) après chaque heure de formation (60 minutes effectives de e-learning, en excluant les introductions…). Ce crédit est acquis une fois le module complété et l’évaluation correspondante validée par les participants.

Acclamés comme l'une des avancées majeures de la médecine du XXème siècle, les antibiotiques ont sauvé des millions de vies. Mais ils ont aussi un impact sur notre microbiote en provoquant des dysbioses. Examinons de plus près ce rôle ambivalent.

Le rôle ambivalent des antibiotiques

En détruisant les bactéries responsables des infections ils impactent aussi le …

Qu'est-ce que la Semaine mondiale de sensibilisation à la résistance aux antimicrobiens ?

Depuis 2015, l'OMS organise chaque année la Semaine mondiale de sensibilisation à la résistance aux antimicrobiens (WAAW) dont l'objectif est de sensibiliser sur le phénomène mondial de la résistance aux antimicrobiens. Cette campagne, qui se tiendra du 18 au 24 novembre, encourage le grand public, les professionnels de santé et les décideurs à faire un bon usage des antimicrobiens afin d'éviter l'apparition de résistance.

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Article Gastroentérologie

Découverte d’une « zone grise » entre antibiotiques bactériostatiques et bactéricides inhibiteurs

En ciblant les pathogènes comme les bactéries commensales, les antibiotiques perturbent l’équilibre de la flore intestinale : ces effets collatéraux sont bien connus. Mais on sait peu de choses sur l’activité de chaque classe d’antibiotiques sur les différentes espèces bactériennes du microbiote intestinal. Une étude publiée dans Nature1 vient combler ces lacunes. 

Les médicaments ont un impact majeur sur le microbiote. En particulier, les antibiotiques ciblent à la fois les bactéries pathogènes et les commensales. Ils sont ainsi connus pour modifier l’équilibre de la flore et engendrer des troubles digestifs comme des diarrhées et des infections par Clostridioides difficile. A plus long terme, ils peuvent favoriser les allergies et les troubles métaboliques. Pour comprendre plus précisément comment les différentes classes d’antibiotiques perturbent l’équilibre microbien intestinal, des chercheurs allemands ont analysé l’effet de 144 antibiotiques sur la croissance et la survie de 27 microorganismes commensaux, dont plusieurs Bacteroides.

Trois antibiotiques bactériostatiques à action bactéricide

En effectuant 815 combinaisons entre antibiotiques et espèces commensales, ils ont pu constater les différences de comportement des antibiotiques selon leur classe. De la 1ère à la 4ème génération des quinolones par exemple, le spectre d’activité s’élargit en inhibant pour la dernière presque toutes les espèces commensales testées. Les macrolides les inhibent toutes (sauf C. difficile). Et 8 tétracyclines sur 9 les inhibent presque toutes, ce qui est surprenant puisque le microbiote intestinal est considéré comme un réservoir de gènes de résistance contre les tétracyclines. Plus étonnant encore : l’érythromycine, l’azithromycine et la doxycycline, pourtant classées bactériostatiques, ont montré un effet bactéricide rapide sur 12 espèces commensales dans près de la moitié des cas. La diminution de la survie, supérieure à 99,9%, a été confirmée par un test de viabilité sur Bacteroides vulgatus et une souche d’Escherichia coli.

Les antibiotiques constituent une découverte scientifique extraordinaire qui permet de sauver des millions de vies, mais leur utilisation excessive et injustifiée suscite désormais de grandes inquiétudes pour la santé, notamment en raison de l'apparition de résistance aux antibiotiques et de dysbioses. Lisons la page consacrée à cette question.

Le rôle ambivalent des antibiotiques

En détruisant les bactéries responsables des infections ils impactent aussi le …

Qu'est-ce que la Semaine mondiale de sensibilisation à la résistance aux antimicrobiens ?

Depuis 2015, l'OMS organise chaque année la Semaine mondiale de sensibilisation à la résistance aux antimicrobiens (WAAW) dont l'objectif est de sensibiliser sur le phénomène mondial de la résistance aux antimicrobiens.

Cette campagne, qui se tiendra du 18 au 24 novembre, encourage le grand public, les professionnels de santé et les décideurs à faire un bon usage des antimicrobiens afin d'éviter l'apparition de résistance.

Des antidotes pour minimiser l’impact des antibiotiques sur les bactéries commensales

Ces observations remettent ainsi en cause une classification bactériostatique/bactéricide établie de longue date, tout en fournissant une possible explication au puissant effet des macrolides sur le microbiote intestinal. Les chercheurs ne s’en sont pas tenus à ce constat puisqu’ils ont criblé leur base de 1200 médicaments afin de trouver des molécules ayant un effet « antidote » à l’activité bactéricide de l’érythromycine et de la doxycycline sur les commensales, mais n’empêchant pas l’action de ces antibiotiques sur les pathogènes. Une quinzaine de molécules se sont révélées intéressantes. Les scientifiques les ont testées à différentes concentrations sur un système microbien synthétique et sur un modèle animal contenant 12 espèces commensales. Résultat : dix molécules ont permis d’épargner substantiellement les commensales, les plus puissantes étant le dicoumarol, la benzbromarone et deux anti-inflammatoires non stéroïdiens, l’acide tolfénamique et le diflunisal.

L’étude apporte ainsi un éclairage inédit sur l’activité des antibiotiques tout en suggérant des stratégies intéressantes pour réduire leurs effets indésirables sur le microbiote intestinal.

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L'avenir (du microbiote) appartient à ceux qui se lèvent tôt

La différence entre un oiseau de nuit et un lève-tôt ? L’heure du coucher pardi ! Mais ce n’est pas aussi simple. Leur microbiote intestinal reflèterait également leur horloge biologique.

Le microbiote intestinal L'alimentation Troubles de l'humeur Obésité Diabète de type 2

Certains se déclarent du matin, d’autres du soir. Mais qu’est-ce qui fait de nous une poule ou un oiseau de nuit ? A en croire de récents travaux scientifiques, les bactéries hébergées dans notre intestin pourraient jouer un rôle dans notre horloge biologique. Car un couche-tôt et un noctambule abritent dans leurs entrailles des microorganismes bien différents.

Couche-tôt vs couche-tard : un microbiote spécifique

L’analyse du microbiote intestinal de 91 individus a ainsi montré la plus grande présence d’un genre bactérien, appelé Alistipes, dans le microbiote intestinal des couche-tôt. Des personnes qui vont par ailleurs à la selle généralement le matin, qui consomment une alimentation réputée saine (riche en fruits et légumes et en fibres), et qui boivent régulièrement de l’eau.

À l’inverse, les rois et reines de la nuit abritent dans leurs entrailles une plus grande quantité de Lachnospira. Et trônent sur les toilettes plutôt le soir, au terme de journées alimentaires peu diététiques (riches en sucres par exemple) arrosées de soda. Or les bactéries de notre tube digestif produisent des molécules agissant sur notre propre organisme : elles activent un ensemble de réactions chimiques (appelées voies métaboliques) qui aboutissent à la fabrication de certains composés (du glucose par exemple), et/ou la dégradation d’autres.

Ainsi, 3 voies métaboliques s’avéraient nettement plus abondantes chez les couche-tôt. Les auteurs supposent donc que certaines voies métaboliques humaines seraient activées par certains acides gras bactériens impliqués dans la régulation de notre sommeil. Ce qui pourrait être le chaînon manquant reliant toutes ces données : à une alimentation donnée correspond un microbiote spécifique, qui sécrète des molécules influant sur le rythme de sommeil de l’hôte.

Améliorer la santé des oiseaux de nuit

La portée de ces observations s’avère importante, dépassant le seul enjeu d’accorder les violons des membres d’une famille mêlant couche-tôt et couche-tard. En effet, les couche-tard auraient davantage de risques de développer:

et d'autres maladies chroniques.

À en croire ces travaux, il serait donc possible d’améliorer leur santé en jouant sur leur alimentation, et donc sur leur microbiote intestinal. Et faire en sorte qu’un oiseau de nuit aille se coucher avec les poules ?

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Actualités

Microbiote intestinal : une signature commune aux troubles psychiatriques ?

Dépression, psychose, anorexie… Les preuves de perturbations du microbiote intestinal dans différents troubles psychiatriques s’accumulent. Pour autant, existe-t-il une signature commune ou au contraire des spécificités à tous ces troubles ? Une méta-analyse fait le point.

La santé mentale peut-elle s’évaluer via les altérations du microbiote intestinal ? Et, si oui, ces biomarqueurs permettent-ils de distinguer ces différents troubles ? Oui et non, conclut une méta-analyse de 59 études cas-contrôles axée sur 8 troubles psychiatriques, dont les plus représentés étaient la dépression, la schizophrénie, la psychose, les troubles bipolaires et l’anorexie. S’il existe des biomarqueurs au niveau du microbiote intestinal signant les troubles mentaux, aucune spécificité n’a émergé au regard des données analysées.

Peu d’effet sur la richesse du microbiote…

Pour arriver à ce résultat, les auteurs ont effectué des comparaisons entre groupes selon l’abondance relative des bactéries intestinales, au regard :

La diversité alpha était significativement réduite uniquement chez les patients présentant des troubles bipolaires. En outre, aucune différence significative n’a été notée au niveau des indices de diversité mesurant à la fois la diversité et l’équitabilité de distribution entre les espèces présentes, à savoir les indices de Shannon (rapportés dans 29 études) et de Simpson (rapportés dans 11 études).

Côté diversité bêta, les résultats montrent des différences similaires dans la structure phylogénétique chez les patients souffrant de dépression et de psychose/schizophrénie par rapport aux contrôles. Les auteurs notent cependant que la méthode de classification des patients, basée sur les symptômes ou le diagnostic, pourrait affecter ce résultat.

…Mais des changements de composition effectifs

Cette étude relève également des dysbioses relativement constantes chez les malades, telles que :

  • la diminution de Faecalibacterium (dans 15 des 17 études rapportant ce genre),
  • la diminution de Coprococcus (10 études sur 10),
  • et l'enrichissement en Eggerthella (10 études sur 11).

Biomarqueurs microbiens et troubles psychiatriques : pas de conclusion trop hâtive

Les auteurs concluent donc à l’existence de perturbations microbiennes communes dans la dépression, les troubles bipolaires, l'anxiété, la psychose et la schizophrénie : 

  • un appauvrissement en bactéries anti-inflammatoires productrices de butyrate et 
  • un enrichissement en bactéries pro-inflammatoires.

Une signature partagée qui pourrait ouvrir la voie à une thérapie transdiagnostique focalisée sur ces dysbioses similaires.

Pour autant, ces résultats doivent encore être interprétés avec précaution, des facteurs de confusion (la prises de médicaments psychiatriques, le régime alimentaire…) pouvant biaiser les résultats.

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Bière et roquefort, quand le microbiote dévoile les repas de nos aïeux

Des céréales, des légumineuses, des baies… C’est ainsi que nous imaginons les frugaux repas de nos ancêtres européens. Et pourtant, leur microbiote intestinal nous révèle que par l’analyse de fèces humaines conservées depuis plus de 3000 ans dans des mines de sel autrichiennes, ils mettaient aussi des fromages à pâte persillée et de la bière à leurs menus.

Le microbiote intestinal

Ossements, poteries, armes, pièces de textile… Les trésors dénichés par les archéologues au cours de leurs fouilles nous permettent de mieux connaître les habitudes de vie de nos ancêtres. On a tendance à l’oublier mais les selles constituent également un matériel précieux pour collecter des informations sur les régimes alimentaires de nos aïeux ! Ainsi, sur quelques sites archéologiques comme les mines de sel souterraines de Hallstatt en Autriche, des excréments humains préhistoriques, ou « paléofèces », ont traversé les siècles depuis l’Age du fer, bien protégés de la dégradation. Des « mines de selles » qui sont autant de mines d’informations sur l’alimentation, la santé et le microbiote intestinal de nos lointains aïeux. C’est ce qui a motivé des chercheurs italo-autrichiens à se pencher sur quelques échantillons.

Un microbiote qui atteste d’un régime de type « non occidental » jusqu’à l’époque baroque

L’étude au microscope des (sidenote: 4 échantillons de selles Un échantillon issu de l’âge du bronze, un deuxième de l’âge du fer, et 2 échantillons issus de la période baroque. ) a ainsi permis de révéler que l’alimentation de nos ancêtres européens était basée sur les céréales (orge, épeautre, millet…), les légumineuses, les fruits sauvages (pommes, myrtilles) et les noix. L’analyse de l’ADN des bactéries contenues dans les excréments a quant à elle montré que leur microbiote intestinal était similaire à celui des populations ayant une alimentation non occidentale basée sur des produits non transformés, des fruits et des légumes. Ce type de régime aurait perduré jusqu’au 18ème siècle en Europe, avant qu’un mode de vie plus moderne, une (sidenote: Alimentation occidentale  L’alimentation de type occidental se caractérise par un excès de sucres, de certaines graisses, d’aliments transformés et de pesticides environnementaux, et par une carence en fibres. Ce régime a été associée à l’obésité et à certains troubles inflammatoires et métaboliques comme le diabète de type 2, la résistance à l’insuline et les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. 

Siracusa F, Schaltenberg N, Villablanca EJ, et al. Dietary Habits and Intestinal Immunity: From Food Intake to CD4+ T H Cells. Front Immunol. 2019 Jan 15;9:3177.
)
et les avancées médicales ne viennent impacter le microbiote intestinal supposent les chercheurs.

Il y a près de 3000 ans, le Roquefort faisait déjà recette auprès des gourmets 

L’un des échantillons issus de l’âge de fer a provoqué la stupéfaction des scientifiques. Ce dernier était exceptionnellement riche en ADN de deux espèces de (sidenote: Micro-organismes Organismes vivants qui sont trop petits pour être vus à l'œil nu. Ils incluent les bactéries, les virus, les champignons, les archées, les protozoaires, etc… et sont communément appelés "microbes". What is microbiology? Microbiology Society.   )  : Penicillium roqueforti et Saccharomyces cerevisiae. Mais oui, ce sont bien ces deux levures qui sont encore utilisées aujourd’hui, le premier pour faire les fromages « bleus » et le deuxième, pour faire de la bière, du vin et du pain ! Comme quoi, il existait déjà bel et bien des « aliments transformés » sur les tables d’Europe. 

On savait déjà que nos ancêtres fabriquaient de la bière à l’Age du fer. Mais les chercheurs estiment que la présence de fromages bleus témoigne de la sophistication des traditions culinaires des anciens Européens. Salés par le sel naturel, ensemencés par la levure dans des cuves en bois, les fromages auraient bénéficié de conditions idéales de température et d’humidité pour leur affinage. Une recette encore valable pour la fabrication du Roquefort que nous dégustons aujourd’hui !

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