Politique de protection des données - PRO

En tant que responsable de traitement, la société BIOCODEX, dont le siège social est établi en France au 22 rue des Aqueducs à Gentilly (94250) (ci-après, « Biocodex »), s’engage à se conformer aux dispositions règlementaires applicables à la protection des données à caractère personnel, en particulier le règlement (UE) 2016/679 du 27 avril 2016 – règlement général sur la protection des données (ci-après, le « RGPD »), sur les traitements qu’elle met en œuvre sur le site internet de l’Institut du Microbiote Biocodex, accessible à l’adresse www.biocodexmicrobiotainstitute.com (ci-après, le « Site »).


Définitions

En référence à l’article 4 du RGPD, on entend par :
 

  • «donnée à caractère personnel», toute information se rapportant à une personne physique identifiée ou identifiable ; est réputée être une «personne physique identifiable» une personne physique qui peut être identifiée, directement ou indirectement, notamment par référence à un identifiant, tel qu'un nom, un numéro d'identification, des données de localisation, un identifiant en ligne, ou à un ou plusieurs éléments spécifiques propres à son identité physique, physiologique, génétique, psychique, économique, culturelle ou sociale.
    Il s’agit par exemple de toute information qui concerne l’utilisateur du Site, comme ses nom, prénom, adresse de courriel, etc.
     
  • «traitement», toute opération ou tout ensemble d'opérations effectuées ou non à l'aide de procédés automatisés et appliquées à des données ou des ensembles de données à caractère personnel.
    Il s’agit du Site ou d’un service proposé sur le Site comme : la gestion des utilisateurs, l’abonnement à la newsletter, etc.
     
  • «responsable du traitement», la personne physique ou morale, l'autorité publique, le service ou un autre organisme qui, seul ou conjointement avec d'autres, détermine les finalités et les moyens du traitement.
    Biocodex agit en tant que responsable de traitement.
     
  • «sous-traitant», la personne physique ou morale, l'autorité publique, le service ou un autre organisme qui traite des données à caractère personnel pour le compte du responsable du traitement.
    Par exemple, l’hébergeur du Site agit en tant que sous-traitant pour le compte de Biocodex.
     
  • «destinataire», la personne physique ou morale, l'autorité publique, le service ou tout autre organisme qui reçoit communication de données à caractère personnel, qu'il s'agisse ou non d'un tiers.
    Il peut s’agir du personnel de Biocodex habilité à administrer le Site ou du personnel d’un sous-traitant.

Généralités

L’utilisateur peut naviguer librement sur le Site sans avoir à fournir explicitement des informations personnelles. Néanmoins, il peut être amené à renseigner des données qui le concernent, par exemple en prenant contact avec Biocodex. Par ailleurs, le Site utilise des « cookies », qui peuvent adresser des données concernant l’utilisateur à des sociétés tierces.

Le Site, ainsi que chaque service proposé sur le Site, limitent la collecte des données à caractère personnel au strict nécessaire et s’accompagnent d’une information détaillant notamment :

  • L’objet du traitement (les finalités) auquel sont destinées les données à caractère personnel,
  • La base juridique du traitement,
  • La source des données (si elles ne sont pas fournies par l’utilisateur du Site),
  • Le caractère obligatoire ou facultatif du recueil des données,
  • Les destinataires des données,
  • La durée de conservation des données,
  • L’existence éventuelle de transferts de données hors de l’Union européenne,
  • Les droits de la personne sur ses données et comment les exercer.

Mesures de sécurité

Biocodex prend toutes les précautions utiles pour préserver la sécurité des données à caractère personnel de l’utilisateur du Site et vise notamment à empêcher qu’elles soient déformées, endommagées ou que des tiers non autorisés y aient accès.

En outre, le Site dispose d’un certificat SSL destiné à sécuriser les échanges de données entre l’utilisateur et le Site.
 

Droits RGPD

Conformément au RGPD, l’utilisateur du Site dispose, sur les données qui le concernent, d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement, de portabilité, de limitation, d’opposition, qu’il peut exercer, dans les conditions prévues par le RGPD, auprès du délégué à la protection des données (DPO) de Biocodex (en anglais si le français n’est pas possible), à l’adresse de courriel dpo[at]biocodex.com (remplacer « [at] » par « @ ») ou par courrier postal : DPO BIOCODEX, 22 rue des Aqueducs, 94250 GENTILLY, France ; il dispose également du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (la CNIL en France ; autres pays : https://edpb.europa.eu/about-edpb/about-edpb/members_fr). 

 

Gestion du Site

Quelle est la finalité du traitement et sur quelle base juridique est-il fondé ?

Ce traitement de données à caractère personnel a pour objet la gestion du Site. Il permet à Biocodex : 

  • La préparation et publication de contenus ;
  • La mise en ligne de services proposés aux utilisateurs ;
  • L’administration technique, en lien avec les prestataires concernés par le traitement ;
  • La gestion de la sécurité ;
  • La production de statistiques d’audience et d’utilisation des services en ligne.

En référence à l’article 6(1)(f) du RGPD, le traitement est nécessaire aux fins des intérêts légitimes poursuivis par Biocodex (communication et diffusion sur Internet d’informations à caractère institutionnel, promotionnel et/ou scientifique). 

Quelles données sont traitées et combien de temps sont-elles conservées ?

Les catégories de données traitées sont : 

  • Les données relatives aux personnes faisant l’objet de publications (identité, fonctions, coordonnées, etc.) ;
  • Les données relatives à la navigation sur le Site (horodatage, adresse IP des utilisateurs, données techniques relatives à l’équipement et au navigateur utilisés par les utilisateurs, géolocalisation, cookies) et sur les plateformes numériques via des boutons de partage et des médias (cookies et autres traceurs) ;
  • Les données relatives à la gestion des services proposés aux utilisateurs ;
  • Les données relatives à la gestion des publications (objet, livrable, suivi, statistiques) ;
  • Les données relatives à la gestion des prestations techniques (horodatage et objet des demandes, suivi, suites données, statistiques) ;
  • Les statistiques d’audience du Site et d’utilisation des services en ligne proposés aux utilisateurs.

Les données peuvent provenir : 

  • Du personnel de Biocodex en charge de la publication des contenus et de l’administration technique du Site ;
  • Des contributeurs aux publications ;
  • Des utilisateurs du Site ;
  • Du personnel des prestataires concernés ;
  • De sites tiers (sites web, réseaux sociaux, moteurs de recherche, etc.). 

Les données collectées à l’occasion de la navigation, non nécessaires au fonctionnement du Site (comme certains types de cookies), présentent un caractère facultatif. Sauf indication contraire, les autres données recueillies sont obligatoires. 

Conservation des données : 

  • Les données publiées sont conservées en ligne jusqu’à la fermeture du site, puis sont archivées durant 5 ans ;
  • Les données relatives aux échanges avec les prestataires sont conservées 5 ans au terme de la relation contractuelle ;
  • Sauf obligation légale ou risque particulièrement important, les données des journaux (logs) sont conservées 6 mois ;
  • Les données nécessaires à la production de statistiques d’audience et d’utilisation des services en ligne sont conservées, dans un format ne permettant pas l’identification des personnes par leur adresse IP, et comportent un identifiant (relatif au cookie) conservé au maximum 13 mois (sauf opposition de la personne concernée). 

A qui sont destinées les données ?

En fonction de leurs besoins respectifs, sont destinataires de tout ou partie des données :

  • Le personnel de Biocodex en charge de la publication des contenus et de l’administration technique du Site ;
  • Le personnel des prestataires concernés ;
  • Les utilisateurs du Site ;
  • Le personnel responsable de la supervision de la sécurité des systèmes d’information de Biocodex.

Du fait de leur présence sur internet, les publications sont susceptibles d’être accessibles hors de l’Union européenne.
 

Gestion des demandes

Quelle est la finalité du traitement et sur quelle base juridique est-il fondé ?

Ce traitement de données à caractère personnel a pour objet la gestion des demandes et des signalements formulés sur le Site. Il permet à Biocodex : 

  • Réceptionner les demandes / signalements ;
  • Gérer les suites données et le suivi de la correspondance ;
  • Elaborer des statistiques anonymes d’activité.

En référence à l’article 6(1)(f) du RGPD, le traitement est nécessaire aux fins des intérêts légitimes poursuivis par Biocodex (recueillir les demandes et les signalements auprès des utilisateurs du Site). 

Quelles données sont traitées et combien de temps sont-elles conservées ?

Les catégories de données traitées sont : 

  • Identité : adresse de courriel, nom, prénom ;
  • Objet et contenu de la demande / du signalement ;
  • Informations complémentaires communiquées par le demandeur, le cas échéant.

Sauf indication contraire, l’ensemble des données est obligatoire.

Conservation des données : les données sont conservées au maximum 5 ans à compter du traitement de la demande. Si la demande concerne un effet indésirable, une question médicale ou une réclamation qualité sur un produit, leur conservation est définie dans le traitement ultérieur spécifiquement prévu. 

A qui sont destinées les données ?

En fonction de leurs besoins respectifs, sont destinataires de tout ou partie des données :

  • Le personnel de Biocodex chargé :
    • du traitement des demandes ;
    • des vigilances sanitaires, de l’information médicale ou des réclamations qualité sur les produits (le cas échéant) ;
    • de la protection des données (le cas échéant).

Abonnement Newsletter

Quelle est la finalité du traitement et sur quelle base juridique est-il fondé ?

Ce traitement de données à caractère personnel a pour objet la gestion des lettres d’information (newsletters) relatives au Site. Il permet à Biocodex : 

  • La gestion des abonnements et des envois électroniques ;
  • L’élaboration de statistiques liées au service

En référence à l’article 6(1)(a) du RGPD, le traitement nécessite le consentement de la personne concernée. 

Quelles données sont traitées et combien de temps sont-elles conservées ?

Les catégories de données traitées sont : 

  • Adresse de courriel (*) ;
  • Autres données permettant de personnaliser l’envoi de la newsletter (telles que : titre, civilité, nom, prénom, etc.) ;
  • Date d’abonnement ;
  • Statistiques anonymes liées au service de newsletter.

(*) L’adresse de courriel doit être renseignée obligatoirement.

Conservation des données : les données sont conservées tant que la personne concernée ne se désinscrit pas (via le lien de désinscription intégré aux newsletters).

A qui sont destinées les données ?

En fonction de leurs besoins respectifs, sont destinataires de tout ou partie des données :

  • Le personnel de Biocodex chargé de la communication ;
  • Le personnel du prestataire chargé des abonnements et des envois de la newsletter.

Comme le service de newsletter peut être fourni par un tiers, les données peuvent être transmises en dehors de l'Union européenne.

 

A propos des cookies

Biocodex utilise différents « cookies » informatiques sur le Site pour mesurer l’audience et intégrer des services permettant d’améliorer l’interactivité du Site. 

Qu’est-ce qu’un « cookie » informatique ? 

Un « cookie » informatique, ou témoin de connexion, est un fichier texte pouvant être déposé sur le terminal d’un utilisateur au cours de sa navigation sur un site web. Les cookies sont un outil important qui permet aux organismes d’avoir une vue d’ensemble de l’activité en ligne de leurs utilisateurs.

Principe de fonctionnement : généralement de petite taille et identifié par un nom, il est transmis au navigateur de l’utilisateur par le site web consulté. Le navigateur le conservera pendant une certaine durée, et le renverra au site web à chaque reconnexion. En principe, les cookies peuvent être facilement visualisés et supprimés.

En eux-mêmes, les cookies sont inoffensifs car ils ne contiennent pas de code exécutable. Ils remplissent des fonctions importantes pour les sites web : ils peuvent servir à mémoriser un identifiant de compte client, des préférences de navigation, permettre de tracer la navigation pour des finalités statistiques ou publicitaires, etc.

Cependant, les cookies peuvent stocker une quantité de données suffisante pour identifier un utilisateur sans son consentement et, dans certains cas, peuvent servir à créer des profils de personnes physiques. C’est pourquoi il est nécessaire que la gestion des cookies soit maîtrisée dans le cadre de la protection des données.

Quels sont les différents types de cookies ?

En général, les cookies peuvent être classés de trois manières différentes : par provenance, par durée de vie, par finalité.

Provenance

Cookies internes (First-party cookies) – Ces cookies sont placés sur le terminal du visiteur directement par le site web consulté.

Cookies tiers ou Cookies tierce-partie (Third-party cookies) - Ces cookies sont placés sur le terminal du visiteur par un organisme tiers, comme un annonceur par exemple.

Durée de vie

Cookies de session - Ces cookies sont temporaires et expirent à la fermeture du navigateur ou en fin de visite (session).

Cookies persistants - Cette catégorie comprend tous les cookies qui restent sur le terminal du visiteur jusqu'à ce qu’ils soient effacés. Leur effacement peut être manuel ou automatique (selon la date d'expiration du cookie ou à la fermeture du navigateur s’il est configuré comme tel).

Finalité

Cookies strictement nécessaires - Ces cookies contribuent à rendre un site web utilisable en activant des fonctions de base comme la navigation de page, l'accès aux zones sécurisées du site ou encore la conservation d’articles dans un panier d’achat en ligne. De ce fait, le site web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies.

Cookies de préférences (cookies de fonctionnalité) – Ces cookies permettent à un site web de retenir des informations qui modifient la manière dont le site se comporte ou s’affiche, comme la langue préférée du visiteur ou la région dans laquelle il se situe.

Cookies statistiques (cookies de performance) - Ces cookies aident le propriétaire du site web, par la collecte et la communication d'informations, à comprendre comment les visiteurs interagissent avec le site, comme les pages visitées et les liens utilisés. Le but est d’améliorer le site web par la suite. Bien qu’ils soient destinés à l’usage du propriétaire du site web, ces cookies peuvent provenir d’organismes tiers susceptibles de tracer le visiteur à des fins marketing.

Cookies marketing – Ces cookies suivent l’activité en ligne de l’utilisateur pour aider, par exemple, les annonceurs à diffuser des publicités plus pertinentes. Ces cookies peuvent partager ces informations avec d'autres organisations ou annonceurs. Il s'agit de cookies persistants et presque toujours de provenance tierce.

Comment contrôler le dépôt des cookies ?

De manière générale, l’utilisateur du Site peut empêcher le dépôt des cookies sur son terminal ou supprimer ceux existants, en paramétrant son navigateur web en conséquence. Pour accéder aux instructions relatives à la gestion des cookies, il peut se référer aux rubriques d’aide de son navigateur.

A noter toutefois que le blocage du dépôt des cookies au niveau du navigateur web peut entrainer des dysfonctionnements sur le Site, ainsi que sur d’autres sites web.
 

Quels sont les types de cookies utilisés sur le Site ?

Cookies internes stockant le résultat du consentement de l’utilisateur 

Ces cookies dont déposés directement par le Site et permettent de conserver les choix de l’utilisateur sur le dépôt des cookies tiers.

"Didomi token (didomi_token)" :

  • Finalité : contient les informations de consentement pour les finalités personnalisées et pour les partenaires personnalisés, ainsi que des informations spécifiques à Didomi (ID utilisateur, par exemple) ;
  • Durée maximale de conservation : 6 mois

"Consent string (euconsent-v2)" :

  • Finalité : contient la chaîne de consentement du TCF de l'IAB (*) ainsi que les informations de consentement pour tous les standards de l'IAB (partenaires et finalités) ;
  • Durée maximale de conservation : 6 mois.

(*) Pour en savoir plus : https://iabeurope.eu/transparency-consent-framework/

 

Cookies tiers  

Le Site s’appuie sur certains services proposés par des tiers. Il peut s’agir par exemple de services de mesure d’audience, d’hébergement de vidéos, etc.

Les finalités proposées par ces tiers utilisent des cookies directement déposés par ces services. Via ces cookies, ces tiers pourront collecter et utiliser les données de navigation de l’utilisateur pour leur propre compte afin de proposer, par exemple, de la publicité ciblée et des contenus en fonction de son historique de navigation. Pour plus d’informations, l’utilisateur peut consulter la politique de confidentialité de ces tiers via le module de gestion des cookies mis en place sur le Site.

Par défaut, ces cookies tiers ne sont pas déposés. L’utilisateur peut consentir à leur dépôt dans le module de gestion des cookies ou directement via une demande de consentement contextuelle, par exemple en activant la lecture d’une vidéo externe. L’utilisateur peut indiquer ses préférences, soit globalement pour le Site, soit service par service. Il pourra revenir sur ses choix à tout moment en rappelant le module de gestion des cookies via un lien permanent situé en bas de page.

Les données collectées par les cookies tiers peuvent être transférées en dehors de l’Union européenne.

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Politique de protection des données

En tant que responsable de traitement, la société BIOCODEX, dont le siège social est établi en France au 22 rue des Aqueducs à Gentilly (94250) (ci-après, « Biocodex »), s’engage à se conformer aux dispositions règlementaires applicables à la protection des données à caractère personnel, en particulier le règlement (UE) 2016/679 du 27 avril 2016 – règlement général sur la protection des données (ci-après, le « RGPD »), sur les traitements qu’elle met en œuvre sur le site internet de l’Institut du Microbiote Biocodex, accessible à l’adresse www.biocodexmicrobiotainstitute.com (ci-après, le « Site »).


Définitions

En référence à l’article 4 du RGPD, on entend par :
 

  • «donnée à caractère personnel», toute information se rapportant à une personne physique identifiée ou identifiable ; est réputée être une «personne physique identifiable» une personne physique qui peut être identifiée, directement ou indirectement, notamment par référence à un identifiant, tel qu'un nom, un numéro d'identification, des données de localisation, un identifiant en ligne, ou à un ou plusieurs éléments spécifiques propres à son identité physique, physiologique, génétique, psychique, économique, culturelle ou sociale.
    Il s’agit par exemple de toute information qui concerne l’utilisateur du Site, comme ses nom, prénom, adresse de courriel, etc.
     
  • «traitement», toute opération ou tout ensemble d'opérations effectuées ou non à l'aide de procédés automatisés et appliquées à des données ou des ensembles de données à caractère personnel.
    Il s’agit du Site ou d’un service proposé sur le Site comme : la gestion des utilisateurs, l’abonnement à la newsletter, etc.
     
  • «responsable du traitement», la personne physique ou morale, l'autorité publique, le service ou un autre organisme qui, seul ou conjointement avec d'autres, détermine les finalités et les moyens du traitement.
    Biocodex agit en tant que responsable de traitement.
     
  • «sous-traitant», la personne physique ou morale, l'autorité publique, le service ou un autre organisme qui traite des données à caractère personnel pour le compte du responsable du traitement.
    Par exemple, l’hébergeur du Site agit en tant que sous-traitant pour le compte de Biocodex.
     
  • «destinataire», la personne physique ou morale, l'autorité publique, le service ou tout autre organisme qui reçoit communication de données à caractère personnel, qu'il s'agisse ou non d'un tiers.
    Il peut s’agir du personnel de Biocodex habilité à administrer le Site ou du personnel d’un sous-traitant.

Généralités

L’utilisateur peut naviguer librement sur le Site sans avoir à fournir explicitement des informations personnelles. Néanmoins, il peut être amené à renseigner des données qui le concernent, par exemple en prenant contact avec Biocodex. Par ailleurs, le Site utilise des « cookies », qui peuvent adresser des données concernant l’utilisateur à des sociétés tierces.

Le Site, ainsi que chaque service proposé sur le Site, limitent la collecte des données à caractère personnel au strict nécessaire et s’accompagnent d’une information détaillant notamment :

  • L’objet du traitement (les finalités) auquel sont destinées les données à caractère personnel,
  • La base juridique du traitement,
  • La source des données (si elles ne sont pas fournies par l’utilisateur du Site),
  • Le caractère obligatoire ou facultatif du recueil des données,
  • Les destinataires des données,
  • La durée de conservation des données,
  • L’existence éventuelle de transferts de données hors de l’Union européenne,
  • Les droits de la personne sur ses données et comment les exercer.

Mesures de sécurité

Biocodex prend toutes les précautions utiles pour préserver la sécurité des données à caractère personnel de l’utilisateur du Site et vise notamment à empêcher qu’elles soient déformées, endommagées ou que des tiers non autorisés y aient accès.

En outre, le Site dispose d’un certificat SSL destiné à sécuriser les échanges de données entre l’utilisateur et le Site.
 

Droits RGPD

Conformément au RGPD, l’utilisateur du Site dispose, sur les données qui le concernent, d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement, de portabilité, de limitation, d’opposition, qu’il peut exercer, dans les conditions prévues par le RGPD, auprès du délégué à la protection des données (DPO) de Biocodex (en anglais si le français n’est pas possible), à l’adresse de courriel dpo[at]biocodex.com (remplacer « [at] » par « @ ») ou par courrier postal : DPO BIOCODEX, 22 rue des Aqueducs, 94250 GENTILLY, France ; il dispose également du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (la CNIL en France ; autres pays : https://edpb.europa.eu/about-edpb/about-edpb/members_fr). 

 

Gestion du Site

Quelle est la finalité du traitement et sur quelle base juridique est-il fondé ?

Ce traitement de données à caractère personnel a pour objet la gestion du Site. Il permet à Biocodex : 

  • La préparation et publication de contenus ;
  • La mise en ligne de services proposés aux utilisateurs ;
  • L’administration technique, en lien avec les prestataires concernés par le traitement ;
  • La gestion de la sécurité ;
  • La production de statistiques d’audience et d’utilisation des services en ligne.

En référence à l’article 6(1)(f) du RGPD, le traitement est nécessaire aux fins des intérêts légitimes poursuivis par Biocodex (communication et diffusion sur Internet d’informations à caractère institutionnel, promotionnel et/ou scientifique). 

Quelles données sont traitées et combien de temps sont-elles conservées ?

Les catégories de données traitées sont : 

  • Les données relatives aux personnes faisant l’objet de publications (identité, fonctions, coordonnées, etc.) ;
  • Les données relatives à la navigation sur le Site (horodatage, adresse IP des utilisateurs, données techniques relatives à l’équipement et au navigateur utilisés par les utilisateurs, géolocalisation, cookies) et sur les plateformes numériques via des boutons de partage et des médias (cookies et autres traceurs) ;
  • Les données relatives à la gestion des services proposés aux utilisateurs ;
  • Les données relatives à la gestion des publications (objet, livrable, suivi, statistiques) ;
  • Les données relatives à la gestion des prestations techniques (horodatage et objet des demandes, suivi, suites données, statistiques) ;
  • Les statistiques d’audience du Site et d’utilisation des services en ligne proposés aux utilisateurs.

Les données peuvent provenir : 

  • Du personnel de Biocodex en charge de la publication des contenus et de l’administration technique du Site ;
  • Des contributeurs aux publications ;
  • Des utilisateurs du Site ;
  • Du personnel des prestataires concernés ;
  • De sites tiers (sites web, réseaux sociaux, moteurs de recherche, etc.). 

Les données collectées à l’occasion de la navigation, non nécessaires au fonctionnement du Site (comme certains types de cookies), présentent un caractère facultatif. Sauf indication contraire, les autres données recueillies sont obligatoires. 

Conservation des données : 

  • Les données publiées sont conservées en ligne jusqu’à la fermeture du site, puis sont archivées durant 5 ans ;
  • Les données relatives aux échanges avec les prestataires sont conservées 5 ans au terme de la relation contractuelle ;
  • Sauf obligation légale ou risque particulièrement important, les données des journaux (logs) sont conservées 6 mois ;
  • Les données nécessaires à la production de statistiques d’audience et d’utilisation des services en ligne sont conservées, dans un format ne permettant pas l’identification des personnes par leur adresse IP, et comportent un identifiant (relatif au cookie) conservé au maximum 13 mois (sauf opposition de la personne concernée). 

A qui sont destinées les données ?

En fonction de leurs besoins respectifs, sont destinataires de tout ou partie des données :

  • Le personnel de Biocodex en charge de la publication des contenus et de l’administration technique du Site ;
  • Le personnel des prestataires concernés ;
  • Les utilisateurs du Site ;
  • Le personnel responsable de la supervision de la sécurité des systèmes d’information de Biocodex.

Du fait de leur présence sur internet, les publications sont susceptibles d’être accessibles hors de l’Union européenne.
 

Gestion des demandes

Quelle est la finalité du traitement et sur quelle base juridique est-il fondé ?

Ce traitement de données à caractère personnel a pour objet la gestion des demandes et des signalements formulés sur le Site. Il permet à Biocodex : 

  • Réceptionner les demandes / signalements ;
  • Gérer les suites données et le suivi de la correspondance ;
  • Elaborer des statistiques anonymes d’activité.

En référence à l’article 6(1)(f) du RGPD, le traitement est nécessaire aux fins des intérêts légitimes poursuivis par Biocodex (recueillir les demandes et les signalements auprès des utilisateurs du Site). 

Quelles données sont traitées et combien de temps sont-elles conservées ?

Les catégories de données traitées sont : 

  • Identité : adresse de courriel, nom, prénom ;
  • Objet et contenu de la demande / du signalement ;
  • Informations complémentaires communiquées par le demandeur, le cas échéant.

Sauf indication contraire, l’ensemble des données est obligatoire.

Conservation des données : les données sont conservées au maximum 5 ans à compter du traitement de la demande. Si la demande concerne un effet indésirable, une question médicale ou une réclamation qualité sur un produit, leur conservation est définie dans le traitement ultérieur spécifiquement prévu. 

A qui sont destinées les données ?

En fonction de leurs besoins respectifs, sont destinataires de tout ou partie des données :

  • Le personnel de Biocodex chargé :
    • du traitement des demandes ;
    • des vigilances sanitaires, de l’information médicale ou des réclamations qualité sur les produits (le cas échéant) ;
    • de la protection des données (le cas échéant).

Abonnement Newsletter

Quelle est la finalité du traitement et sur quelle base juridique est-il fondé ?

Ce traitement de données à caractère personnel a pour objet la gestion des lettres d’information (newsletters) relatives au Site. Il permet à Biocodex : 

  • La gestion des abonnements et des envois électroniques ;
  • L’élaboration de statistiques liées au service

En référence à l’article 6(1)(a) du RGPD, le traitement nécessite le consentement de la personne concernée. 

Quelles données sont traitées et combien de temps sont-elles conservées ?

Les catégories de données traitées sont : 

  • Adresse de courriel (*) ;
  • Autres données permettant de personnaliser l’envoi de la newsletter (telles que : titre, civilité, nom, prénom, etc.) ;
  • Date d’abonnement ;
  • Statistiques anonymes liées au service de newsletter.

(*) L’adresse de courriel doit être renseignée obligatoirement.

Conservation des données : les données sont conservées tant que la personne concernée ne se désinscrit pas (via le lien de désinscription intégré aux newsletters).

A qui sont destinées les données ?

En fonction de leurs besoins respectifs, sont destinataires de tout ou partie des données :

  • Le personnel de Biocodex chargé de la communication ;
  • Le personnel du prestataire chargé des abonnements et des envois de la newsletter.

Comme le service de newsletter peut être fourni par un tiers, les données peuvent être transmises en dehors de l'Union européenne.

 

A propos des cookies

Biocodex utilise différents « cookies » informatiques sur le Site pour mesurer l’audience et intégrer des services permettant d’améliorer l’interactivité du Site. 

Qu’est-ce qu’un « cookie » informatique ? 

Un « cookie » informatique, ou témoin de connexion, est un fichier texte pouvant être déposé sur le terminal d’un utilisateur au cours de sa navigation sur un site web. Les cookies sont un outil important qui permet aux organismes d’avoir une vue d’ensemble de l’activité en ligne de leurs utilisateurs.

Principe de fonctionnement : généralement de petite taille et identifié par un nom, il est transmis au navigateur de l’utilisateur par le site web consulté. Le navigateur le conservera pendant une certaine durée, et le renverra au site web à chaque reconnexion. En principe, les cookies peuvent être facilement visualisés et supprimés.

En eux-mêmes, les cookies sont inoffensifs car ils ne contiennent pas de code exécutable. Ils remplissent des fonctions importantes pour les sites web : ils peuvent servir à mémoriser un identifiant de compte client, des préférences de navigation, permettre de tracer la navigation pour des finalités statistiques ou publicitaires, etc.

Cependant, les cookies peuvent stocker une quantité de données suffisante pour identifier un utilisateur sans son consentement et, dans certains cas, peuvent servir à créer des profils de personnes physiques. C’est pourquoi il est nécessaire que la gestion des cookies soit maîtrisée dans le cadre de la protection des données.

Quels sont les différents types de cookies ?

En général, les cookies peuvent être classés de trois manières différentes : par provenance, par durée de vie, par finalité.

Provenance

Cookies internes (First-party cookies) – Ces cookies sont placés sur le terminal du visiteur directement par le site web consulté.

Cookies tiers ou Cookies tierce-partie (Third-party cookies) - Ces cookies sont placés sur le terminal du visiteur par un organisme tiers, comme un annonceur par exemple.

Durée de vie

Cookies de session - Ces cookies sont temporaires et expirent à la fermeture du navigateur ou en fin de visite (session).

Cookies persistants - Cette catégorie comprend tous les cookies qui restent sur le terminal du visiteur jusqu'à ce qu’ils soient effacés. Leur effacement peut être manuel ou automatique (selon la date d'expiration du cookie ou à la fermeture du navigateur s’il est configuré comme tel).

Finalité

Cookies strictement nécessaires - Ces cookies contribuent à rendre un site web utilisable en activant des fonctions de base comme la navigation de page, l'accès aux zones sécurisées du site ou encore la conservation d’articles dans un panier d’achat en ligne. De ce fait, le site web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies.

Cookies de préférences (cookies de fonctionnalité) – Ces cookies permettent à un site web de retenir des informations qui modifient la manière dont le site se comporte ou s’affiche, comme la langue préférée du visiteur ou la région dans laquelle il se situe.

Cookies statistiques (cookies de performance) - Ces cookies aident le propriétaire du site web, par la collecte et la communication d'informations, à comprendre comment les visiteurs interagissent avec le site, comme les pages visitées et les liens utilisés. Le but est d’améliorer le site web par la suite. Bien qu’ils soient destinés à l’usage du propriétaire du site web, ces cookies peuvent provenir d’organismes tiers susceptibles de tracer le visiteur à des fins marketing.

Cookies marketing – Ces cookies suivent l’activité en ligne de l’utilisateur pour aider, par exemple, les annonceurs à diffuser des publicités plus pertinentes. Ces cookies peuvent partager ces informations avec d'autres organisations ou annonceurs. Il s'agit de cookies persistants et presque toujours de provenance tierce.

Comment contrôler le dépôt des cookies ?

De manière générale, l’utilisateur du Site peut empêcher le dépôt des cookies sur son terminal ou supprimer ceux existants, en paramétrant son navigateur web en conséquence. Pour accéder aux instructions relatives à la gestion des cookies, il peut se référer aux rubriques d’aide de son navigateur.

A noter toutefois que le blocage du dépôt des cookies au niveau du navigateur web peut entrainer des dysfonctionnements sur le Site, ainsi que sur d’autres sites web.
 

Quels sont les types de cookies utilisés sur le Site ?

Cookies internes stockant le résultat du consentement de l’utilisateur 

Ces cookies dont déposés directement par le Site et permettent de conserver les choix de l’utilisateur sur le dépôt des cookies tiers.

"Didomi token (didomi_token)" :

  • Finalité : contient les informations de consentement pour les finalités personnalisées et pour les partenaires personnalisés, ainsi que des informations spécifiques à Didomi (ID utilisateur, par exemple) ;
  • Durée maximale de conservation : 6 mois

"Consent string (euconsent-v2)" :

  • Finalité : contient la chaîne de consentement du TCF de l'IAB (*) ainsi que les informations de consentement pour tous les standards de l'IAB (partenaires et finalités) ;
  • Durée maximale de conservation : 6 mois.

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Les antibiotiques perturbent l'immunothérapie contre le cancer en induisant des réactions intestinales et immunitaires

Il a été démontré que l'administration préalable d'antibiotiques réduisait l'efficacité des inhibiteurs de points de contrôle immunitaires et altérait la composition du microbiome ainsi que la réponse immunitaire dans les cas de cancer gastrique avancé.    

De plus en plus de preuves attestent que le microbiome intestinal influe sur la manière dont les inhibiteurs de points de contrôle immunitaires (ICI), tels que les inhibiteurs de PD-1, luttent contre le cancer. Jusqu'à présent, on ne savait pas vraiment si les antibiotiques administrés peu de temps avant l'immunothérapie avaient un impact sur les résultats, en particulier en cas de cancer gastrique avancé.

Dans une étude historique publiée dans Cell Reports Medicine 1, une équipe de recherche internationale a réuni des données probantes sur 329 patients ayant pris des antibiotiques dans le mois précédant le début du blocage du PD-1, ce qui a entraîné des conséquences négatives.

En tant que cinquième cancer le plus répandu au monde, le cancer gastrique avancé est la troisième principale cause de mortalité par cancer à l'échelle internationale. 2

Un écart de survie dévoilé par une analyse

L'analyse multicentrique a démontré que 44 à 46 % des patients atteints d'un cancer gastrique avancé avaient pris des antibiotiques dans les 28 jours précédant l'immunothérapie. Ce groupe ayant pris des antibiotiques au préalable (pATB) a enregistré des taux de réponse nettement inférieurs (1,5 % contre 11,8 %) et une durée de survie moindre par rapport au groupe non pATB après l'administration de traitements  (sidenote: Anti-PD-1 inhibiteurs de points de contrôle (checkpoints) du système immunitaire, qui va lever l’inactivation par la tumeur du système de reconnaissance lié à la protéine PD-1 présente à la surface des lymphocytes T. L’efficacité du système immunitaire contre les cellules tumorales est restaurée. )  (pembrolizumab ou nivolumab).

Étonnamment, aucune différence de survie n'a été constatée avec le groupe ayant reçu des antibiotiques avant la chimiothérapie (N=101 patients ayant reçu de l'irinotécan comme chimiothérapie), ce qui indique des mécanismes spécifiques à l'immunothérapie.

Perturbation du microbiome et du système immunitaire

Pour comprendre ces mécanismes, l'équipe a réalisé un séquençage des gènes du microbiome sur de l'ADN génomique bactérien extrait d'échantillons de selles prélevés chez 24 patients traités par anti-PD-1. Cela a permis de quantifier les espèces de bactéries et les changements d'abondance bactérienne dus aux antibiotiques.

En outre, en séquençant les cellules immunitaires du sang au niveau individuel, il a été possible de comparer plus en détail les fréquences et les propriétés des sous-ensembles de cellules.

Les chercheurs ont mis au jour deux effets majeurs interconnectés de l'exposition aux pATB pouvant contrecarrer l'efficacité des inhibiteurs de PD-1 :

  • Une diminution de la diversité globale des bactéries intestinales, notamment moins de « bonnes bactéries », comme les Lactobacillus gasseri.
  • Une augmentation des cellules T CD8+ épuisées, surchargées en PD-1 et autres inhibiteurs de points de contrôle immunitaires, au lieu des cellules T effectrices plus robustes.

D'autres analyses computationnelles ont démontré que les indicateurs relatifs au microbiome et au système immunitaire étaient statistiquement inhérents aux résultats des patients : par exemple, plus les Lactobacillus gasseri sont abondantes, plus la survie sans progression et la survie globale sont longues. À l'inverse, un enrichissement disproportionné en cellules T CD8+ épuisées circulantes entraîne un pronostic plus défavorable.

Appel à la prudence lors de la prescription d'antibiotiques

Les auteurs recommandent vivement aux cliniciens d'étudier de près la nécessité de prescrire des antibiotiques et de chercher des alternatives avant le début de l'immunothérapie. Les antibiotiques doivent être prescrits avec prudence aux patients atteints d'un CGA et sur le point de recevoir des inhibiteurs de PD-1. Ils suggèrent d'envisager le recours à des interventions modulant le microbiome, comme la transplantation fécale, afin d'obtenir une meilleure réponse au traitement chez les patients pATB.

En soulignant le rôle du microbiome, cette étude a révélé un élément essentiel au sujet de l'immunothérapie contre le cancer. D'autres grandes études prospectives, accompagnées d'une analyse translationnelle, permettront de corroborer les conclusions de ces recherches ; cette découverte donne donc une impulsion aux résultats cliniques sur le cancer de l'estomac à un stade avancé, voire au-delà.

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Actualités Oncologie Gastroentérologie

Sénégal : comment l’urbanisation influence le microbiote

Un accès à l’eau courante, aux soins et à une alimentation diversifiée n’empêche pas les bébés d’avoir un microbiote intestinal moins mature que ceux nés dans un environnement rural défavorisé. C’est le principal enseignement d’une étude 1 menée au Sénégal

Le microbiote intestinal

L’environnement – alimentation, hygiène, lieu et mode de vie, polluants, médicaments… — façonne l’évolution et la composition du microbiote intestinal. Mais la génétique aussi !

Les altérations du microbiote sont associées à certaines maladies, comme l’obésité ou l'allergie. Parce que le mode de vie contribue aux altérations du microbiote qui influencent des maladies, des chercheurs ont voulu savoir quel était l’impact de l’urbanisation sur le microbiote intestinal en s’affranchissant de celui de la génétique.

Les Peuls du Sénégal comme modèle d’étude

Ils ont recruté 60 jeunes femmes sénégalaises peules ainsi que les nourrissons dont elles venaient d’accoucher, en majorité par voie basse. Toutes les femmes appartenaient à la même ethnie et présentaient donc une unité génétique. En revanche, elles vivaient dans des environnements radicalement différents : 

  • La moitié demeuraient dans un environnement « traditionnel » (rural) avec peu ou pas d’accès aux commodités (électricité, centres de santé, eau courante…), et une alimentation peu diversifiée ;
  • L’autre moitié vivait à Dakar (urbain) avec l’électricité, l’eau courante, des soins de santé ainsi qu’une alimentation beaucoup plus diversifiée.

Les mères « urbaines » avaient un indice de masse corporelle ( (sidenote: Indice de Masse Corporelle (IMC) L'Indice de Masse Corporelle évalue la corpulence d’un individu en estimant la masse grasse du corps calculée par un rapport entre le poids (kg) et le carré de la taille (m2). https://www.nhlbi.nih.gov/health/educational/lose_wt/BMI/bmicalc.htm https://www.euro.who.int/en/health-topics/disease-prevention/nutrition/a-healthy-lifestyle/body-mass-index-bmi )  plus important que les mères « rurales ».

Les scientifiques ont prélevé les selles des mères et des bébés à deux moments : au cours des 6 premiers mois de vie de ces derniers (T1), puis 1 an après (T2).

5 grands facteurs influencent le microbiote intestinal des bébés 2

Le mode d’accouchement : un enfant né par voie basse présenterait une meilleure diversité de son microbiote qu’un enfant né par césarienne ;

L’âge gestationnel à la naissance : la prématurité impacterait négativement la colonisation du microbiote 

L’allaitement : le lait maternel apporterait des microbes, des nutriments, des immunoglobulines et des agents antibactériens, des substances bénéfiques absentes des laits maternisés 

L’environnement : la fratrie, les habitudes alimentaires, le lieu de vie… moduleraient la colonisation du microbiote 

La génétique : une étude chez des enfants de moins de 10 ans a mis en évidence que la similarité microbienne entre vrais jumeaux était plus élevée qu’entre faux-jumeaux ou qu’entre enfants sans apparentées 3

De meilleures conditions de vie, mais des conséquences néfastes sur le microbiote intestinal

Les chercheurs ont constaté chez les nourrissons urbains un « retard de maturation » du microbiote intestinal, caractérisé par une plus faible diversité microbienne. Ce déficit n’était pas observé chez les nourrissons ruraux. Ceci pourrait indiquer que les conditions sanitaires du milieu urbain ou encore que la pollution ou l’alimentation influencent l’évolution de leur microbiote.

En revanche, les différences de composition de microbiote entre bébés urbains et bébés ruraux étaient moins importantes que celles entre femmes urbaines et femmes rurales. Selon les auteurs de l’étude, ceci s’expliquerait par le fait que les bébés ont été exposés moins longtemps que leurs mères à certains facteurs d’urbanisation comme l’alimentation – la diversification alimentaire ne survenant généralement qu’au 6e mois. 

Toujours selon les auteurs, le fait que les mères urbaines soient exposées à un plus grand nombre de facteurs – urbanisation, mais aussi prévalence de parasitoses et du surpoids plus élevée que chez les mères rurales –, pourrait également être à l’origine de ces différences.

Nature et microbiote : quels effets sur votre santé ?

En savoir plus

Des conséquences non négligeables sur la santé

Les chercheurs ont par ailleurs noté que les nourrissons qui avaient un microbiote immature à un an étaient plus sensibles aux infections respiratoires et dermatologiques que les nourrissons ruraux, ceci à T2, mais pas à T1. Ils avaient également plus de symptômes d’allergy. Enfin, les mères urbaines avaient un indice de masse corporelle ( (sidenote: Indice de Masse Corporelle (IMC) L'Indice de Masse Corporelle évalue la corpulence d’un individu en estimant la masse grasse du corps calculée par un rapport entre le poids (kg) et le carré de la taille (m2). https://www.nhlbi.nih.gov/health/educational/lose_wt/BMI/bmicalc.htm https://www.euro.who.int/en/health-topics/disease-prevention/nutrition/a-healthy-lifestyle/body-mass-index-bmi ) plus important que les mères rurales ainsi qu’une présence plus marquée de Lachnospiraceae et d’Enterobacter, des bactéries qui ont été associées à l’obésité dans plusieurs études.

Selon les auteurs, même si cette étude suggère que l’urbanisation altère le microbiote, elle ne permet pas d’identifier clairement quels en sont les facteurs parmi tous ceux auxquels sont exposés les mères et leurs enfants (assainissement de l’eau, alimentation, pollution, conditions de travail…). D’autres études devront donc être menées avant de pouvoir tirer des conclusions.

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Actualités

Microbiote buccal : très déstabilisé par le tabac… mais résilient

Fumer perturbe fortement l’équilibre du microbiote oral. Bonne nouvelle pour celles et ceux qui envisagent l’arrêt du tabac cette année : 5 années suffisent à partir de la dernière cigarette pour qu’il redevienne similaire à celui d’un non-fumeur. C’est le principal résultat d’une nouvelle étude européenne.

Le microbiote ORL

Vous ne le saviez peut-être pas, mais la bouche est bien plus qu’une simple machine à mastiquer. Elle offre le gite et le couvert à une multitude de microorganismes — le « microbiote oral » — qui joue un rôle bénéfique non négligeable sur notre santé.

Les bactéries du microbiote oral n’aiment pas la cigarette

Problème : une étude menée en 2016 sur des Américains a mis en évidence que ceux qui fument ont un microbiote buccal fortement altéré 1, et ceci ne serait pas sans conséquences sur leur santé. Plusieurs études ont en effet montré qu’en cas de (sidenote: Dysbiose La « dysbiose » n’est pas un phénomène homogène : elle varie en fonction de l’état de santé de chaque individu. Elle est généralement définie comme une altération de la composition et du fonctionnement du microbiote, provoquée par un ensemble de facteurs environnementaux et liés à l’individu, qui perturbent l’écosystème microbien. Levy M, Kolodziejczyk AA, Thaiss CA, et al. Dysbiosis and the immune system. Nat Rev Immunol. 2017;17(4):219-232. ) du microbiote buccal, le risque de problèmes cardiovasculaires et de maladie parodontale (inflammation et récession des gencives) augmente.

Retrouve-t-on la même problématique de santé publique chez les Européens ? Une équipe de chercheurs a décidé de creuser la question et, pour la première fois, déterminer si un arrêt du tabac permettait de redresser la barre. 2

Que ceux qui savent ce qu’est le microbiote buccal lèvent la main !

Selon l’Observatoire International des Microbiotes, sur 6500 personnes interrogées aux mois de mars et avril 2023 (France, Espagne, Portugal, Brésil, Mexique, Chine), seules 17 % savent précisément ce qu’est le microbiote buccal.

Par ailleurs, plus de 1 Chinois sur 3 et 1 Américain sur 3 ne sait pas que le tabagisme peut impacter le microbiote (intestinal, buccal…), contre 1 personne sur 4 en France et seulement 1 personne sur 5 au Brésil.

Ils ont analysé le microbiote salivaire de 1601 Italiens âgés en moyenne de 45 ans parmi lesquels 45 % étaient des fumeurs ou d’anciens fumeurs. Les scientifiques ont notamment cherché à savoir si l’activité des bactéries transformant le nitrate de l’alimentation en nitrite, un composé bénéfique pour les vaisseaux, était impactée par le tabagisme.

Retour à l’équilibre après l’arrêt du tabac

Que montrent les résultats ? D’abord, que les fumeurs italiens ont un microbiote buccal bien plus altéré que les non-fumeurs. Cependant — bonne nouvelle ! —, chez les ex-fumeurs, plus le nombre d’années depuis l’arrêt est important, plus le microbiote buccal se rapproche de celui des non-fumeurs.

Tabac : autopsie d’un meurtrier

Métaux lourds, gaz toxiques, goudrons, nicotine… Le tabac est une véritable usine chimique et un tueur silencieux redoutable. Selon Santé Publique France 3, il serait en cause dans 1 cancer sur 3 et constituerait un facteur important d’infarctus du myocarde, de bronchite chronique obstructive (BPCO) et d’accident vasculaire cérébral (AVC).

C’est également un facteur aggravant d’ulcère gastrique, de diabète, d’infections ORL et dentaire, de maladie parodontale, de cataracte et de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Il serait responsable chaque année de 8 millions de morts dans le monde 4. Cerise sur le gâteau : il n’existe pas de seuil au-dessous duquel la cigarette ne représente pas de risque. Et si vous pensiez à arrêter ?

Chez ceux qui ont arrêté de fumer depuis au moins 5 ans, les populations de bactéries dans la bouche présentent quasiment le même profil des non-fumeurs. Vis-à-vis du tabac, le microbiote buccal présente donc une bonne résilience.

Par ailleurs, on constate chez les fumeurs une diminution des bactéries capables de transformer les nitrates alimentaires en nitrites. Pourquoi cette information est-elle intéressante ? Parce que les nitrites sont indispensables à la fabrication de monoxyde d’azote (NO).

Une implication dans le risque cardiovasculaire

En cas de baisse du NO, on observe une augmentation du flux sanguin dans les gencives ce qui mène à une inflammation et à la récession des gencives. On sait également qu’une déficience en NO est un facteur de risque de développer une maladie cardiovasculaire. Le microbiote buccal serait donc impliqué dans le surrisque cardiovasculaire observé chez des fumeurs.

Malgré quelques limites, cette étude est importante, car elle a été menée sur un grand nombre de personnes et a calculé finement l’impact de l’intensité du tabagisme. 

Des résultats à se remémorer quand sera venue l’heure de prendre ses bonnes résolutions !

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Ostéoporose : le rôle du microbiote intestinal conforté

Plusieurs associations entre le microbiote intestinal et des mesures de densité osseuse suggèrent l’existence d’un lien entre cette flore et le métabolisme du squelette. Certaines bactéries et voies métaboliques sont pointées du doigt.

Du microbiote intestinal à la santé du squelette 1, il pourrait n’y avoir qu’un pas, à en croire de précédents travaux : certains microorganismes intestinaux augmenteraient la production de lymphocytes T, qui stimuleraient la production de médiateurs immunitaires et de cytokines inflammatoires, favorisant l'ostéoclastogénèse et la perte osseuse chez la souris. D’autres études évoquent des liens mécanistiques impliquant la production d’acides gras à chaîne courte (AGCC) microbiens et le métabolisme des composants alimentaires impliqués dans le métabolisme osseux (vitamines K, D et polysaccharides complexes). Un terme dédié a même été créé : l’ostéomicrobiologie. Reste que les études cliniques étaient rares, jusqu’à celle publiée par une équipe américaine.

2 cohortes différentes, un suspect commun

Ces travaux reposent sur les cohortes de deux études observationnelles : 831 hommes âgés (âge moyen de 84,2 ans) issus de l'étude MrOS 2 sur l'ostéoporose chez les hommes et 1 227 hommes et de femmes plus jeunes (âge moyen de 55,2 ans) de la Framingham Heart Study (FHS) 3. L’analyse des données identifie 37 genres microbiens dans l’étude FHS (notamment DTU089, Marvinbryantia, Blautia et Akkermansia négativement associés avec la densité osseuse, et Turicibacter et Victivallis positivement associés) et 4 genres dans MrOS (associations négatives avec Methanobrevibacter et DTU089, et positive avec Lachnospiraceae NK4A136) qui semblent impliqués.

Ainsi, malgré la différence entre les deux cohortes en termes de taille, de sexe et d’âge, une bactérie commune était associée à une densité osseuse plus faible dans les 2 cohortes : DTU089, que l’on sait plus abondante chez les personnes ayant une faible activité physique et un apport protéique très limité, deux facteurs défavorables à la santé osseuse.

Une méta-analyse

Les chercheurs ont profité des deux cohortes pour réaliser une méta-analyse. Ses résultats : une plus grande abondance d'Akkermansia et de DTU089 a été associée à des radius et tibia moins denses ; inversement, des abondances plus élevées du groupe Lachnospiraceae NK4A136 et de Faecalibacterium allaient de pair avec une meilleure densité osseuse. 

Les chercheurs ont également identifié 8 voies métaboliques associées à des mesures osseuses, la plus importante impliquant la voie de biosynthèse de l’histidine, de la purine et de la pyrimidine. Or, de précédentes expériences chez la souris avaient déjà évoqué un trouble du métabolisme de la purine dans l'ostéoporose.

S’il ne s’agit que de résultats préliminaires appelant des études supplémentaires pour mieux comprendre les mécanismes via lesquels certaines bactéries parviennent à modifier l’intégrité du squelette, ils confortent de premiers résultats précliniques. Et surtout, ils renforcent l’espoir de pouvoir un jour moduler le microbiote intestinal pour mieux protéger la santé osseuse des patients.

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Actualités Gastroentérologie Médecine générale

Maladie d’Alzheimer : la culpabilité du microbiote intestinal

Des chercheurs sont parvenus à « transmettre » des symptômes de la maladie d’Alzheimer à de jeunes rats, simplement en leur transplantant le microbiote intestinal de patients malades. Ces microorganismes ont suffi à altérer leur mémoire spatiale. 

Le microbiote intestinal

La maladie d’Alzheimer est reconnue comme multifactorielle : la génétique, le mode de vie, l’environnement sont impliqués. Mais au regard d’une étude publiée dans la revue Brain 1 en octobre 2023, il semble que le microbiote intestinal joue également un rôle. Et pas des moindres : la simple transplantation à de jeunes rats du microbiote intestinal de patients atteints par la maladie d’Alzheimer suffit à induire chez les animaux des altérations de leur mémoire spatiale, un symptôme typique de la maladie.

Un microbiote intestinal déséquilibré

Il était déjà connu que les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer présentent une altération de leur microbiote intestinal. Les auteurs confirment de nouveau cette observation, avec par exemple une réduction chez les malades de bactéries du genre Coprococcus, associées à un vieillissement en bonne santé.

Le microbiote intestinal

En savoir plus

Mais surtout, ils montrent que ces altérations sont associées à l’état clinique des patients, et plus précisément à leur réussite à un test d’évaluation des capacités cognitives et de la mémoire appelé MMSE : plus certaines bactéries reconnues bénéfiques pour la santé sont présentes, plus le score MMSE est élevé ; à l’inverse, l'abondance de bactéries délétères (Desulfovibrio par exemple) va de pair avec une dégradation du score MMSE. Ainsi, les bactéries intestinales sont associées aux performances cognitives des patients.

Un transfert de flore intestinale… et de maladie

Mais comment comprendre ce lien entre intestin et cerveau ? Le microbiote intestinal contribue-t-il à la maladie d'Alzheimer ou subit-il aussi la maladie ?

Pour répondre à la question, l’équipe a prélevé les selles de donneurs sains et de malades d’Alzheimer et les a transplantées à de jeunes rats adultes. Résultat des courses : chez les rats ayant reçu la flore « Alzheimer », l’abondance de bactéries délétères Desulfovibrio augmente, le système digestif est modifié (selles plus humides, raccourcissement du côlon…) et surtout, les rats réussissent moins bien des exercices sollicitant leur mémoire spatiale à long terme. Soit des symptômes comparables à ceux des humains atteints par la maladie.

10 millions de nouveaux cas par an

Actuellement, plus de 55 millions de personnes sont atteintes de démence dans le monde. Chaque année compte près de 10 millions de nouveaux cas. 2

Des expériences complémentaires semblent indiquer que la transplantation a altéré chez ces rats un processus permettant de produire de nouveaux neurones. Comment ce qui se passe dans le tube digestif peut-il « monter au cerveau » ? Sans doute par la circulation sanguine : le microbiote intestinal déséquilibré fabriquerait de petites molécules capables de franchir la barrière du cerveau, et d’y mettre en péril les processus de régénération des neurones.

Il ne s’agit certes que de résultats préliminaires que d’autres études devront conforter. Mais ils permettent d’envisager la maladie d’Alzheimer sous un angle beaucoup plus large que le seul cerveau. De quoi inspirer un jour de nouvelles approches visant à retarder l'apparition ou à ralentir la progression des démences voire des troubles neurodégénératifs et cognitifs en général ?

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